La fessée matinale

Shae fessée par SpankMaster

Nous sommes confortablement installés dans le lit, tout juste réveillés après quelques caresses, j’annonce : « J’ai très envie d’être insolente ce matin… » Il rit, « T’as très envie de recevoir une bonne fessée brûlante ». « C’est possible » dis-je en souriant.

Je me lève alors et contourne le lit, je porte encore miraculeusement mon boxer. Pendant ce temps il se redresse et va trifouiller dans son tiroir à jouet. Je me retourne vers lui pour voir ce qu’il fait quand il m’annonce « Alors je sors le paddle ». Je souris à nouveau, c’est un bon choix, c’est ce dont j’avais envie.

« Allez viens ici les mains sur la tête, tu vas prendre ta fessée ! » dit-il en essayant de me saisir par le bras, je me recule à temps et souris de plus belle. Je pose mes mains sur les hanches, le regarde dans les yeux avec défi et articule un « Non. » qui n’admet pas non plus de réplique. Mes yeux pétillent de malice et disent combien j’aimerai qu’il essaye de venir me chercher.

Il ne me quitte pas du regard, s’assoit sur le lit paddle en main et très calmement…trop calmement, me dit : « C’est la dernière fois que je te le dis, viens-ici, mains sur la tête ». C’est un ordre, il ne fait aucun doute là-dessus, j’essaye de ne pas réagir pour ne pas montrer le trouble que cette phrase a sur moi. Il ne le sait pas, mais quand il fait ça je suis comme une flamme qui vacille, cette flamme pourtant avive mon attitude provocatrice et ma volonté. Il est prêt à chaque fois de me souffler, mais le feu reste avide et ne s’éteint pas si aisément. Je ne bouge pas d’un pouce et continue de le fixer avec mon sourire provocateur.

Il me regarde droit dans les yeux et commence à frapper régulièrement le paddle sur sa main. Le son résonne dans la chambre comme une promesse… Au bout de quelques minutes de ce duel silencieux, il fronce les sourcils, c’est mauvais signe. Son expression devient de plus en plus sévère au fur et à mesure que le temps continue de filer, son attitude se fait plus menaçante.

Je perds petit à petit mon sourire, je me sens mal à l’aise et commence à me mordiller la lèvre, me voilà en plein dilemme : si je cède, la volée sera magistrale parce qu’en plus je l’ai fait attendre ; si je résiste encore, il y a un moment où il va vraiment se lever…Mon regard se fait fuyant. Je sursaute sans le vouloir maintenant lorsque j’entends claquer le paddle… Je grimace, il me regarde toujours avec cet air sévère, là ça va barder il déteste attendre. Je regarde le paddle qui claque sa main, je frissonne et m’approche prudemment, puis lentement je mets mes mains sur ma tête et m’arrête à porter de bras. J’ai le cœur qui bat à 200 à l’heure !

Il me fait attendre comme ça, devant lui pour que la pression continue de monter. Je suis tendue, j’attends le moment fatidique ou il me fera basculer sur ses genoux… Pourtant il ne vient pas, il commence à faire claquer plus sèchement le paddle dans sa main, je me raidis instinctivement. Contre toute attente, il me demande de reculer un peu et de me retourner. J’obéis… Il me déculotte sans ménagement puis me demande de me pencher en avant, les mains sur les genoux. Je m’exécute un peu tremblante… Et je ne vais pas être déçue. Il me flanque un magistral coup de paddle, je ne peux retenir un petit cri de surprise et de douleurs mêlées. Ça c’est pour m’avoir fait répéter puis attendre ! ». Il se place à côté de moi, une main me tenant par les hanches. S’en suit une petite série de coups rapides mais bien appuyés qui me laissent les fesses rougies. Je piétine sur place de douleur, mais résiste à l’envie de me frotter les fesses. Faute de mieux, je me frotte le haut des cuisses pour essayer de me soulager sans enfreindre les règles.

« Retourne au coin, je vais m’occuper de toi. Tu as gagné un supplément. ». Je gémis un peu, mais obtempère. Je l’entends fouiller dans ses jouets, ma respiration se fait plus haletante… Il a l’air de choisir plusieurs choses, puis il revient face à moi « Donne-moi tes mains. ». J’obéis en le regardant m’installer cette ceinture un peu spéciale qui va m’entraver les poignets à la taille, la position n’est pas très confortable mais ce n’est pas le but. Il sert bien pour ne pas que je puisse bouger, puis me retourne et m’entraîne vers le lit : « Regarde ! ».

Je peux observer l’étalage des jouets les plus sévères : la brosse, la canne, le fils électrique et la cuillère en bois. Je frissonne en voyant ces deux derniers. Il y a un moment que je n’ai pas reçu ces deux-là, mais je me souviens nettement qu’ils font très mal…

J’hésite encore un peu à tous te les donner » dit-il d’un ton badin. Je me décompose et lui jette un coup d’œil pour voir s’il est sérieux. Je ne prends pas le risque de répondre, je suis déjà assez en difficultés.

Il s’assoit et me bascule doucement mais fermement sur ses genoux. J’attends le premier coup, mais il balade doucement ses mains sur mes fesses. Je commence à me détendre, peut-être qu’il préfère me câliner finalement ? Devant ce spectacle offert à ses yeux peut-être que les caresses prendront l’ascendant sur la punition ? Bien sûr je le sais, je me berce un instant d’illusion qu’il va vite rompre. Il pose sa main sur mes fesses et vient me chuchoter comme s’il énonçait une banalité : ça va faire très mal…» Je grogne, puis ris nerveusement de ce petit jeu, j’aurai dû m’en douter. Il prend le paddle et caresse mes fesses avec puis répète : ça va vraiment faire mal ». Sous ces menaces enrobées de caresses, je me crispe, mes poings et ma mâchoire se serrent, je retiens machinalement ma respiration, je sais que le moment approche. Le paddle quitte mes fesses…

Le premier coup tombe, il est moins douloureux que ce que je pensais recevoir. Je reste sur mes gardes, méfiante ce n’est pas habituel. Le paddle frappe mes deux fesses en même temps, de façon régulière. Une douce chaleur envahit alors mes fesses…

Je comprends mieux son manège au fil des coups, il compte jouer sur l’endurance. Je frissonne et sourie, cette fessée promet d’être longue et intensive… Je me détends un peu et profite de cet afflux constant de sensations qui m’envahissent, le rythme régulier des fessées m’hypnotise. Je peux sentir sa fermeté et sa volonté que je ne puisse pas lui échapper par la chaleur qui se dégage du bras qui me maintien bien en place. La douleur se diffuse par vague de frissons dans tout mon corps jusque dans le bas de mon ventre… Je suis probablement trempée… Chaque coup résonne parfaitement jusqu’à mon sexe. Il perçoit mon changement d’attitude et certainement mon sourire.

« Ta punition te fait sourire ??! » « – Non… ». Il me fait pivoter de façon à ce que son genou soit entre mes jambes laissant mes deux fesses bien a portées de ce qu’il projette, mon buste repose sur le lit. Le paddle tombe à nouveau, mais cette fois avec plus de force, sur la fesse droite, puis la gauche, la droite, la gauche, la droite, la gauche… Je grogne d’indignation devant ce nouveau traitement.

Quand il sent que je me suis habituée à cette nouvelle cadence, il change ! Il frappe maintenant plusieurs fois la même fesse, je commence à geindre et à gigoter sous la fessée. Il intensifie encore le rythme et la force ! La douleur irradie de partout, je tente de me dégager de mes liens pour pouvoir me protéger, mais la pluie de coups qui s’abat alors stoppe ma tentative. Je remue les jambes puisque c’est la seule chose que je puisse encore bouger pour essayer d’échapper à ma punition.

Je bouge trop à son goût, il coince mes jambes entre ses cuisses. J’ai tout gagné, je l’ai agacé et je suis maintenant totalement immobilisée. Je n’ai plus aucun moyen de me soustraire à cette volée. Le paddle claque à nouveau mes deux fesses déjà bien rouges, en même temps, mais de plus en plus fort, j’ai beaucoup de mal à retenir mes gémissements cette fois… Je reçois une sacrée correction, c’est une explosion de douleur et de plaisir.

Puis il passe à un rythme très lent mais toujours assez fort, puis en decrescendo le temps que je me calme. Je suis secouée de sanglots que j’essaye d’étouffer… Je me calme doucement sans oser bouger. Il pose le paddle sur mon dos, sa main est posée sur mes fesses rougeoyantes.

Après quelques minutes il m’aide à me relever et me prend dans ses bras… Il me sert quelques minutes, le temps que je tienne debout et que j’arrête de pleurer… Je finis par m’excuser dans ses bras : « Pardon. Je suis désolée, je ne serai plus insolente… ». Il me dit que c’est bien mais que je dois quand même retourner au coin. J’y vais sans me faire prier, en passant je revois les instruments posés sur le lit je frissonne d’appréhension. Pendant que je suis au coin, il s’installe sur le lit et contemple son œuvre « Tes fesses sont rouges vifs, le paddle a bien travaillé, il n’a oublié aucune partie » … Je ne dis rien je suis encore sous le coup de l’émotion.

Il me laisse de longues minutes au coin puis se lève, vient dans mon dos et pose ses mains sur mes fesses brûlantes : « Tu as reçu ce que tu méritais… Mais je t’avais promis un supplément. ». Je me mets à trembler, je sens les sanglots montés dans ma gorge, je gémis désespérée « Nooon, s’il te plaît. ». Il fait comme-ci il n’avait pas entendu, me caresse doucement les fesses et poursuit : « De toute façon je trouve que tes excuses se sont trop fait attendre, va me chercher l’instrument de ton choix. ». Je m’étais remise à pleurer devant cette perspective désarmante puis je finis par me reprendre. Je me dirige vers le lit, les instruments n’ont pas bougé… Ils font tous terriblement mal et après la correction que je viens de recevoir aucun ne sera plus doux que l’autre pour mes fesses. J’hésite longuement… Je n’arrive pas à me décider, la perspective de recevoir une autre correction avec l’un de ces instruments me fait trembler, je me retourne vers lui désespérée : « S’il te plaît, pas avec ça… S’il te plaît ? ». Il me regarde comme s’il tentait de jauger mes intentions réelles puis il va s’asseoir sur le lit : « Très bien, allonge-toi sur mes genoux ». Je m’exécute soulagée. Il attend encore une minute puis me dit « Ça sera à la main, compte à haute voix ». La fessée à la main est appliquée je compte les 12 coups en gémissant à chaque fois. Après le paddle mes fesses sont à vif donc même si les coups ne sont pas au maximum de leur intensité c’est largement suffisant pour que je le sente passer…

Je reste en position après cette dernière fessée qui a clos en beauté la punition bien méritée. Il me caresse gentiment les fesses en me disant des mots doux. Il me demande : « J’espère que tu ne recommenceras pas de sitôt sinon la prochaine fois ça ne sera pas à la main… Tu vas être sage maintenant ? » Je réponds fébrilement « Non je ne recommencerai pas, je suis désolée… ».

Il acquiesce silencieusement, satisfait. Il finira après quelques caresses par m’appliquer de la crème pour me soulager mais aussi pour que mes fesses puissent retrouver une couleur moins rougeoyante… Jusqu’à la prochaine fois…