Une fessée en after

Marie fessée par Spankmaster

Le téléphone sonne. Numéro non enregistré. C’est peut-être elle, enfin. Il jette un coup d’œil à son horloge, dans l’angle de la fenêtre. 10h17. Elle exagère, au-delà de ce qui est concevable. Il décroche, répond sèchement. Une voix de femme de l’autre côté du combiné : ce n’est pas elle. Une voix très douce, qui s’excuse de le déranger : la responsable de poste de Marie, qui voudrait savoir si elle comptabilise ou non une journée d’absence ; elle n’arrive pas à joindre son employée absente et sur sa fiche, il est indiqué ce numéro, en cas d’impossibilité à la contacter. Il répond qu’il ignore où elle se trouve, qu’elle les préviendra dès que possible. Il raccroche. Donc, elle n’est pas au travail non plus. Mais où est-elle, bon sang ! Il ne va pas la couvrir, il ne manquerait plus que cela.

Il se contient ; lorsqu’il est rentré hier soir, elle était déjà partie : pas un mot pour dire où elle avait filé, un lundi en semaine, pas de message sur son tel. Il lui a envoyé un texto, elle a répondu plus de trois heures après – suis en soirée ! à demain ! Mais ce matin, la porte de sa chambre était ouverte, le lit intact, et sa voiture aux abonnées absente devant la maison. Il a envoyé des messages : non lus ; les appels tombent directement sur répondeur. Tout va bien, Marie ? je commence à être inquiet. Son premier message, à 8h, au réveil ; jamais lu. Elle se moque du monde, cette fille.

10.39. Elle arrive sur la grande rue qui mène à la maison. Un petit battement de cœur, elle essaie de reprendre ses esprits. Elle est partagée. Impossible de retrouver les clefs ce matin, en fouillant dans son sac. Peste, elle les a perdues, il ne manquait plus que ça ! comment va-t-elle lui dire ça ? déjà qu’il va lui reprocher d’avoir disparu sans rien dire. Son tel n’a plus de batterie. Elle serre un peu les mains sur le volant. Elle est tellement en retard pour le travail… elle doit rentrer se changer. Elle a oublié s’il travaillait aujourd’hui ; à Dieu va. S’il travaille, la porte sera fermée, elle ne pourra pas rentrer. Et s’il ne travaille pas, elle pourra lui donner le change, prendre une douche, se changer, et filer travailler. Elle va l’embobiner… elle sent qu’il va essayer de la coincer.

Elle gare la voiture devant la maison, traverse le gravier, ses chaussures à la main. Elle respire un grand coup. Elle sonne : sa fichue sonnette ne marche jamais. Elle frappe à la porte. Quitte ou double… elle entend le bruit de la clef dans la serrure, elle manque soudain un peu d’assurance. Il ouvre grand la porte, la regarde. Aoutch, ce n’est pas un bon regard. Elle sourit, lui passe sous le bras.

– C’est à cette heure-ci que tu rentres, toi ?

Et voilà, elle savait que ce ne serait pas gagné. Elle lance ses chaussures par terre, accroche son manteau.

– Ouf, heureusement que tu es là ! figure-toi que j’ai perdu les clefs.

– Ha, en plus, tu as perdu les clefs ? Tu sais combien de messages je t’ai laissés ? ça t’arrive de prévenir pour dire où tu es, que je sache s’il t’est arrivé quelque chose pendant la nuit ?

– Mais je t’en ai laissés, des messages ! Je t’ai répondu ! tu ne les as pas reçus ?

Elle ne sait plus quoi inventer. Elle note juste que l’histoire des clefs est plutôt bien passée.

Il avance vers elle, avec son téléphone qu’il lui met sous le nez.

– Elles sont où tes réponses, mademoiselle couche-dehors ? Les messages ne sont même pas lus, et toi, tu dis que tu y as répondu ?

– Oh, c’est bon, ne me donne pas mal au crâne ! ça n’a pas dû partir, je ne vais pas me plonger dans la technologie maintenant.

– Ce n’est pas parti non plus pour ton boulot ? ils viennent d’appeler pour savoir s’ils te comptaient une journée d’absence. 

Elle se retourne brusquement.

– Et merde ! tu leur as dit quoi ?

– Qu’est-ce que tu voulais : que je te couvre ? quand tu ne daignes même pas prendre la peine de me dire où tu es ? J’ai dit que tu n’étais pas rentrée cette nuit et que je ne savais pas où tu étais.

Elle fait claquer sa langue de mécontentement.

– Quel con ! lâche-t-elle entre ses dents, en se retournant pour chercher son téléphone dans son sac – il faut qu’elle le charge.

C’est le mot de trop. Il a entendu, même si elle n’a pas parlé fort.

– Mais oui, tu as raison, trop bon, trop con ! Je ne t’avais pas promis quelque chose, la dernière fois que tu es rentrée sans me dire ou tu étais passée ?

… Une fessée, pense-t-elle, mais elle hausse les épaules, et le contourne sans le regarder pour aller charger son téléphone.

– Une vraie bonne fessée, Marie, et cette fois, tu ne vas pas y couper. Allez viens par là, on va régler nos comptes en haut.

Il lui a pris le bras, elle essaie de se dégager.

– Non, arrête, je dois prendre une douche, filer au travail…

– Tu n’es plus si pressée, ne t’inquiète pas, ils t’ont compté un jour d’absence.

– Eh ben très bien, je suis tellement fatiguée : je vais me coucher, je n’ai pas dormi de la nuit. On en reparle, ce soir.

– Ce soir, je travaille, ma petite.

– Alors, parfait, on verra ça aux calendes grecques !

– Elle continuer à se ficher de moi en plus ! tu vas voir, je vais te faire passer l’envie de recommencer ça.

Il n’avait pas lâché son bras, il la conduisait dans l’escalier ; elle résistait, il l’entrainait. Il passa dans sa chambre, s’assit sur son lit, la tira sur ses genoux.

Elle agita ses jambes prises dans ses bas, il commençait déjà, sur sa petite robe noire moulante. Elle n’essaya pas de résister, ondula pour lui échapper. Et voilà, ça recommence ; allez, il suffit de tenir gentiment, comme la première fois. Une centaine de claque s’abat sur sa robe noire, ça réveille. Il lui relève déjà la robe, ce salaud ! Sur le collant, ça commence à piquer ; une soixantaine de claques, il va le lui filer avec ses gros doigts ! Elle se demande si le tissu élastique, collé à la peau, n’aiguise pas les sensations. Aoutch ! ça y est, le collant descend, il va la mettre à nu, ça va commencer à chauffer sérieusement. Elle essaie de l’empêcher mais il lui bloque le poignet dans le dos. Encore une soixantaine de claques, et voilà, il lui descend sa jolie culotte. Elle se souvient qu’elle est rouge, tiens, elle va bien se fondre aux couleurs de la peau, celle-là ! Bon, elle se prépare à déguster encore un peu, elle serre les dents – trente petites claques qui sonnent comme il faut sur sa peau mise à nu, et soudain, elle sent la brûlure qui monte. Il lance son rythme – c’est cela, sa « vraie bonne fessée » ? Elle se tortille, commence à regretter de ne pas l’avoir pris au sérieux. Il n’arrête pas, elle ne bronche plus. Se concentre sur le feu qui monte, qui lui irradie les fesses. Ouf, quand il la relève, elle a bien retenu la leçon cette fois. Une belle salve. Mais il n’en a pas fini, il lui prend le bras, l’attire sur une chaise haute sur laquelle il s’assoit, la bascule de nouveau, plus saillante, plus offerte. Elle perd le compte des claques et des minutes, des postures qu’il lui fait prendre, debout, inclinée, un vrai fessier d’artifice ce matin : très inspiré quand monsieur est contrarié !

Elle se frotte les fesses, debout, quand il lui lâche le bras ; elle pense qu’il en a terminé avec elle, elle s’abstient de faire la fière, massant sa chair rouge et endolorie ; mais il lui saisit le bras une dernière fois, l’allonge sur ses genoux, assis de nouveau sur son lit, et reprend de son rythme cinglant. Elle se cabre, lance ses jambes pour entraver ses mains, elle sent qu’il la bloque en travers de sa jambe gauche ; et il continue de plus belle, martèle la leçon sur le bas entravé de son corps. Elle ne peut plus rien faire, elle s’abandonne. Elle est au bout de sa résistance, elle l’aura eue sa vraie fessée ! Elle sent sa main qui se suspend au-dessus d’elle, elle se dégage doucement, se redresse – fini, ouf. Allez, promis, la prochaine fois, elle lui enverra un petit texto, si ça peut lui faire plaisir !